# Posted on Monday 19 October 2009 - 7 Comments
Whichever side of the Atlantic you live on, the government is forcing you to ditch ordinary incandescent light bulbs and switch to “compact fluorescent lamps”.
The rationale is that incandescents are wasteful – most of the energy they consume is turned into heat rather, not light – while CFLs are efficient (just try turning on one of each, wait for 10 minutes and touch them: you’ll really feel the difference.)
In his latest column, Jonathan Rauch asks: “Is this a smart way to save some energy? Or, rather, an example of ham-handed environmental grandstanding?”
After weighing various pros and cons, Rauch votes for n2. Expensive low-energy light bulbs have been around for decades, and are now selling mostly by government fiat. A spontaneous choice they are not.
Rauch lists some of the problems with CFLs:
“As someone who has recently made a good-faith effort to switch, I can tell you that fluorescents deserve their not-ready-for-prime-time reputation.
They are slow to come on and slower to reach full brightness. They come in weird, ugly shapes, typically reject dimmers, and don’t even fit in half the places where I need to put them.
Their reliability is spotty. And they contain toxic mercury, making breakage and disposal problematic. That’s before considering their light, which is mediocre at best and ghoulish at worst.”
Rauch goes on to consider various other problems – notably the fact that, as one town in Iowa found, low-energy bulbs can lead to an increase in energy use for lighting, as people keep them turned on in the mistaken belief that they are free to use.
Rauch concludes that it can make sense to reject efficient but costly CFLs in favor of cheap, ordinary light bulbs that are more expensive to use.
People should be allowed to do so, and that choice need not be environmentally detrimental if electricity is priced properly. Amen to than.
Another good argument against CFLs is offered by the French economist Remy Prud’homme, who in a recent paper factors in the heat emitted by ordinary light bulbs.
In summer, that heat is indeed wasted: incandescents are truly wasteful. But in winter – when most of your lighting us takes place – those ultra-hot bulbs reduce your heating bill.
If you take this into account, and Prud’homme has done the sums, a switch to CFLs would INCREASE total energy bills in France by some 7bn euros (the equivalent adjusted for population would be $50bn in the US).
And since heating comes mostly from oil and gas – as opposed to electricity, which in France comes mostly from clean nuclear plants – this would also result in a RISE in CO2 emissions!
So CFLs are bad for users and bad for the environment. They are, in Prud’homme’s words, a “false good idea”.
De toutes parts on nous enjoint d’abandonner les ampoules classiques à filaments.
Celles-ci sont effet notoirement inefficaces: 95% de l’énergie consommée produit de la chaleur, non de la lumière.
On nous dit d’employer à la place des ampoules à basse énergie, qui consomment cinq fois moins d’énergie et durent bien plus longtemps.
Hélàs, ces ampoules, disponibles sur le marché depuis longtemps, n’ont pas la faveur des consommateurs. Les pouvoirs publics ont donc pris les choses en main pour pallier cette défaillance patente du marché.
Une directive européenne a déjà fait disparaître les 100 watts des rayons de tout un continent; l’Amérique, où l’energy bill de 2007 déclare la guerre au gaspi, n’est pas loin derrière.
Longtemps irrité par ces mesures coercitives, je me réjouis que certains commentateurs aient entrepris de m’expliquer exactement ce qu’elles ont d’imbécile.
Dans sa dernière “column”, le journaliste américain Jonathan Rauch fournit d’excellentes raisons de détester les ampoules à basse consommation, dont:
– elles sont lentes à la détente
– elles émettent une lumière pâle, voire fantomatique
– leurs formes bizarres ne conviennent pas à de nombreuses lampes
– leur teneur en mercure les rend dangereuses à jeter
– elles sont chères
– elles peuvent entraîner un accroissement de l’énergie consacrée à l’éclairage, du fait qu’elles restent souvent constamment allumées
Comme le souligne Rauch, on peut avoir de bonnes raisons de préférer un produit peu cher à l’achat mais coûteux à l’usage que l’inverse, surtout si ce produit est de meilleure qualité.
Mais pour moi, le meilleur argument contre les ampoules à faible énergie est avancé par l’économiste Rémy Prud’homme.
Ces ampoules, explique Prud’homme dans une causerie organisée par le Club Autrement, constituent une “fausse bonne idée”: la chaleur dégagée par les ampoules à filaments diminue d’autant le chauffage en hiver (la saison où on utilise le plus les ampoules).
Si on prend en compte ce facteur, les ampoules à faible consommation reviennent PLUS CHER aux utilisateurs que les ampoules classiques.
De plus, du fait que l’électricité en France provient surtout de l’énergie nucléaire “propre”, par opposition au fioul et au gas utilisés pour les deux tiers du chauffage en France, un changement d’ampoules entraînerait une hausse notable des déchets de CO2!
Les arguments de Prud’homme sont développés dans ce document, où il écrit que pour les ampoules qu’on impose aux Français amputent leur “pouvoir d’achat de 7 milliards pour doubler les rejets de CO2”.
Fausse bonne idée ou vraie mauvaise idée?